Le Manaslu, du sanscrit Manasa «la montagne de l’esprit», aussi appelé Kutang ou Pung Gyen en tibétain «le bracelet», est le 8ème plus haut sommet de la planète. Connu comme la « montagne japonaise », il fut gravi pour la 1ère fois par Toshio Imanishi et Gyalze Norbu le 9 Mai 1956 après 4 précédents échecs nippons.
Ce trek offre l’un des itinéraires les plus intéressants du Népal, associant variété des paysages et diversité des populations, mais aussi défi sportif, culture et isolement. La zone protégée du Manaslu couvre une surface de 1663 km2, et est habitée par une population de 6000 habitants, majoritairement éleveurs et agriculteurs.
Que les amoureux de faune et de flore se rassurent, on dénombre autour du Manaslu, situé entre Annapurna et Ganesh Himal, 110 espèces d’oiseaux, 33 de mammifères, 11 de papillons et 3 de reptiles, mais aussi 19 types de forêts: Rhododendrons, pins pleureurs de l’Himalaya, bouleaux blancs, etc. répartis depuis la zone subtropicale jusqu’au climat aride et désertique du Transhimalaya.
Un trek en Himalaya népalais comprend une dimension profondément humaine et nous irons à la rencontre des nombreuses populations rencontrées : Hindous de caste, Magar, Gurung, Tamang, Bhotiya tibétains, Manangi. Nous découvrirons leurs habits, habitudes, et habitats différents; observerons leurs rites et gouterons leur cuisine.
Les amateurs de haute montagne ne resteront pas sur leur faim puisque nous marchons sur des moraines et approchons d’impressionnants glaciers, et passons un col de haute altitude avec un départ de nuit à la frontale. Autour de nous un 8000m, une douzaine de 7000m, et plus d’une vingtaine de 6000m.
Ce trek ne nécessite pas de technique particulière, mais de par la durée, l’éloignement des routes, et l’altitude atteinte, requiert un bon degré d’entrainement.
Un randonneur en bonne forme est un randonneur qui profite plus.
Comme en tout trek de haute altitude, la météo peut venir ajouter du piquant et rendre le passage du col compliqué, voir impossible… malgré les 2 journées de sécurité !!
Enfin, pour ce qui est de l’isolement, et malgré un accès relativement facile à son point de départ depuis la capitale, cette région demeure quasi privée de route. La proximité du Tibet et la crainte des « infiltrations » l’ont longtemps protégé d’un tourisme incontrôlé: la vallée de la Nupri s’est ouverte aux touristes en 1991, celle de la Tsum en 2007…
CETTE RÉGION A ÉTÉ FRAPPÉE PAR LES TREMBLEMENTS DE TERRE D'AVRIL 2015, ET LES VILLAGES LOURDEMENT TOUCHÉS N'ONT PAS ENCORE ÉTÉ RECONSTRUITS.
TREKKER DANS CETTE RÉGION REPRÉSENTE UN VRAI COUP DE POUCE AUX COMMUNAUTÉS (VOTRE GUIDE SERA UN LOCAL DE L'ÉTHNIE TAMANG) MAIS ATTENDEZ-VOUS À VOIR DES SÉQUELLES DES SÉISMES.