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Découvrez les joies de la vie rurale népalaise dans un village Magar!

3 jours 2 nuits

Trip Code: KB

Overview

  • Culture, mode de vie, interactions, apprentissage,
  • Une région authentique du Népal des collines,
  • Découvrezl’ethnie la plus nombreuse du Népal:les Magars!
  • Participez au bien être d’une communauté, tout en apprenant des techniques rurales disparues en Occident!

Le Népal authentique vous accueille le temps de partager avec vous des techniques agricoles et artisanales disparues depuis longtemps d’Occident, mais aussi des moments inoubliables avec ces populations trop souvent croisées mais pas abordées.

Arrivez citadins et repartez Magars ! Enrichissez-vous d’expériences humaines étonnantes, et découvrez un pan de culture locale, loin des sentiers de treks touristiques.

Un séjour AZIMUT NEPAL, d’où vous repartirez à jamais dans le cœur d’une famille ou d’un village.

Itinéraire

Jour Programme Activité Temps Alt. Nuit
1 KTM-Kamala Bari Transfert/activités 5h route/piste + activités 1200 Habitant
2 Kamala Bari Activités Activités 7:00 am – 18:00pm 1200 Habitant
3 Kamala Bari-Benighat-KTM Activités/ Trek/Transfert Activités + 2-3h trek + 4-5h route 1350/850 ??

Détails Itinéraire

  • Jour 1 Katmandou/Pokhara-Kamala Bari (1,100m)4h de route

    • Nous quittons le chaos katmanduite vers de bonne heure, afin d’arriver au village pour le déjeuner.

      Sortis de la Vallée des Dieux par le poste de Nagdhunga (la pierre du Serpent), nous attaquons une descente raide en lacets jusqu'au bourg de Naubise, avant d’atteindre un peu plus bas les rives de la rivière Trishuli, ‘la rivière du Trident’ (de Shiva)! Un nom qui nous rappelle que cette rivière provient directement des eaux du Lac sacré de Gosainkund, lac créé par l’eau jaillissant de la falaise, après que Shiva ait planté son trident dans la roche pour en extraire l’eau salvatrice (il venait de boire le poison qui sinon, aurait condamné la Terre…).

      Quelques 4-5 heures de route plus tard, nous voilà au village.

      Enfin, nous y voilà, l’accueil est toujours aussi chaleureux, les nombreux sourires précèdent des « Namaste » annonciateurs de colliers de fleurs, les « fulmala ».

      Après notre premier Dal bhat rural, nous partons à la découverte du village et de sa population. Il s’agit de se faire présenter les personnalités phares de ce village composé de deux communautés: Magars mongoloïdes et Kamis indo-aryens, avec qui nous apprendrons, avec qui nous rigolerons, avec qui nous vivrons !!

      Après avoir choisi les activités qui nous correspondent le mieux, nous mettons au point avec notre guide l’ordre dans lequel elles auront lieu aujourd'hui, ou demain.
      Nuit chez l’habitant.
  • Jour 2 Kamala Bari, journée d’apprentissage et découverte de la région

    • Certaines activités sont saisonnières (miel, soie, travaux des champs), et le déroulement de la journée dépendra donc de la saison et de vos choix parmi les activités que nous vous proposons et qui peuvent s’étaler sur plusieurs jours:

      1. Tressage d’un coussin local, le Chakaté(3 heures)

      2. En compagnie d’un ou une formatrice locale, il faut être patient et attentif aux explications,c'est plus dur que ce que l'on pense mais faisable, la preuve !!

        Ce coussin paillasse traditionnel en feuilles de maïs estquasiment inusable et la technique se repasse de génération en génération chez tout paysan népalais.

      3. Visite d’une ferme d’élevage de vers à soie

      4. Nous visitons en contrebas du village, la plus grande ferme d’élevage de vers à soie du pays! Rien d’énormissime mais un programme local intéressant, et qui nous permet d’en comprendre plus sur le petit cocon recherché comme la poule aux œufs d’or!

        Les arrivages d’œufs permettent une visite intéressante en Avril, Juin, Septembre et Novembre.

      5. Production d’alcool distillé, le Raksi (3 heures)

      6. Dans une famille locale réputée pour la qualité de son breuvage, nous assistons à la préparation et à la distillation de l’alcool local, le Raksi. Cet alcool,produit de la récolte locale du moment, peut être fait de riz bien sur, mais aussi de millet, de blé ou d’un mélange de plusieurs céréales. Différent selon la maison, selon la période de l’année bien sur, mais aussi selon l’occasion à laquelle sera bu‘l’eau trouble’ !! On emportera un peu de notre production pour la route ou pour la dégustation de retour en Occident …

        Pendant que la céréale se transforme en alcool, nous profitons de ce temps libre pour apprendre un des nombreux jeux locaux, faits de tout et de riens, pour discuter le bout avec les locaux et s’imprégner de cette atmosphère si particulière …

        La dégustation sera pour sur haute en couleurs !!

      7. Fabrication du couteau ancestral, emblème national du Népal, le Khukuri

      8. En compagnie d’un forgeron local et son assistant, nous observons et frappons le métal qui chauffe et devient rouge sous la chaleur du tisonnier.

        Nous en profitons pour en apprendre davantage sur l’histoire et l’utilisation journalière de cette machette népalaise pendant l’assemblage et la finition.

        Les forgerons font partie de la caste des Kamis, caste de forgerons, considérée comme impure par la société népalaise dans son ensemble. C’est aussi l’occasion de rencontrer et de valoriser cette communauté laissée pour compte mais primordiale pour la vie rurale.

        Différents noms: Khukuri, Khukri, Kukri

        Reconnaissance et définition: Le Khukuriest le couteau le plus répandu du Népal, et l’un des emblèmes nationaux.

        Origine:Comme trop souvent au Népal, les écrits et traces historiques ne permettent pas de retracer l’histoire du Khukuri.

        Son origine pourrait remonter au 4ème siècle ap. JC, quand les armées d’Alexandre Le Grand envahirent le Nord Ouest de l’Inde. Leurs épées légèrement recourbées auraient pu être alors copiées par les forgerons locaux.

        On doit les premiers rapports écrits concernant le Khukuri aux troupes britanniques. Celles-ci découvrirent l’arme et les Gurkhas durant la « Guerre des Gurkhas », qui eut lieu entre 1814 et 1816 dans les forêts humides du Teraï.

        « … Ces petits hommes sortaient de nulle part, se mettaient à rouler subitement au sol, évitant par là nos bâillonnettes affutées, pour se redresser d’un bond et frapper rapidement et précisément, coupant ici une jambe, là un bras, décapitant comme par jeu … Leur seule arme était un couteau incurvé d’une quarantaine de centimètres, qu’ils maniaient avec une dextérité incroyable… »

        Caractéristiques: Le Khukuri (son poids varie entre 400 grammes et 1 kilo !) mesure en général entre 35 et 45cm, il servant aussi bien d’outils que d’arme. Forgé par les Kamis (la caste des forgerons), il prend des formes différentes selon sa région d’origine: Plus on va vers l’Est plus il semble incurvé, le dos des KhukurisKirantis (Rai et Limbu) formant un angle de quasi 45°. Sa confection requiert l’intervention de deux à quatre personnes, selon le travail sur le manche, le fourreau et l’effilage de la lame.

        La lame, pièce principale, est forgée par la caste des Kamis. Elle est parcourue dans sa longueur d’une, deux ou trois entailles, pour l’équilibrage. L’encoche à la base de la lame permet au sang de ne pas couler sur la manche et évite ainsi qu’il soit glissant durant les combats.

        Le manche (le bid) est généralement en bois, assez simple mais il peut aussi être sculpté. On trouve des variantes en corne (de buffle), en os, en métal, et même en ivoire !

        Le couteau est traditionnellement accompagné d’un petit couteau (le karda ou kardo), et d’un aiguisoir (le chakmak) fait d’un mélange d’acier et de silex. En frappant l’aiguisoir (et donc le silex) contre une pierre de calcaire, on obtient des étincelles et l’on peut ainsi allumer un bon feu salvateur à l’aide du petit pochon d’amadou (combustible ressemblant à du coton et tiré de l’amadouvier, chyamrechhyaou, un champignon parasite des chênes, des hêtres et bouleaux) intégré dans la pochette en cuir.

        Le fourreau (Dab) est généralement fait en bois et recouvert de cuir de chèvre. Ce travail du cuir est l’œuvre de la caste des cordonniers, les Sarkis, une autre caste défavorisée.


      9. Transformation du café: De la cueillette à la torréfaction, du don de la nature à la dégustation (3 à 4heures)

      10. Les caféiers sont présents à Kamala Bhari depuis 1995, mais le projet de plantation a réellement débuté il y a 5 ans. On compte à présent près de 200 caféiers dans le village. Une partie de la production locale (environ 20kg) est vendue à Man Bahadur, qui récolte dans plusieurs villages les grains de café afin de vendre le café moulu à Katmandou.

        Nous vous proposons de découvrir avec un formateur local, chaque étape du processus qui mènent le fruit à devenir café ! Visite de la nurserie, récolte des fruits (de fin novembre à mi-mars), cuisson, séparation du fruit et de sa peau, torréfaction du café dans le « Hādi » (récipient en terre cuite) … et enfin la mouture dans le « jāto » (pierre qui permet de moudre).

      11. Production de Sarangi (violon népalais) : rencontre avec l’artisan (3h30)

      12. Rencontre avecDhakBahadurGandharba, de la caste des Gandharbas (basse caste de musiciens et fabricants d’instruments de musique). Il nous fera découvrir une partie de l’art népalais par l’intermédiaire du « Sarangi »! Pour cela, une balade d’environ 1h en passant par la forêt, les champs en terrasses… en prenant le temps d’observer les magnifiques paysages et d’écouter les histoires du guide sur les lieux traversés. Puis, on passera le temps nécessaire avec l’artisan pour lui poser toutes les questions que l’on désire, mais surtout afin qu’il nous montre comment ilfabrique les « Sarangis » et pour finir par une démonstration avec un morceau de musique (« Malshree », qui était joué autrefois pendant le festival hindou de Dashaïn). On peut même demander un petit cours particulier!

        Les « Sarangis »qu’il produit sont vendus à Pokhara, Chitwan et Katmandou, essentiellement destinés aux touristes.

        La caste des Gandharbas est l’unique caste de musiciens du Népal. Dans la mythologie Hindoue, le Gandharba fut autrefois le musicien ailé des Dieux, mais fut condamné par ces derniers à descendre du ciel pour répandre les nouvelles locales, mais aussi pour véhiculer la musique et les chansons de communauté en communauté. Ils allaient devenir intouchables. À présent, les Gandharbasfont partie des basses castes. Avant l’arrivée de la télévision et de la radio, ils allaient d’un village à l’autre afin de jouer leur musique tout en répandant les nouvelles, c’était les troubadours népalais. Malheureusement, les moyens de communication modernes ont pris le pas et cette tradition tombe doucement dans l’oubli.

        Le « Sarangi »est le principal instrument dont jouent les Gandharbas. Entièrement fabriqué à la main,il est en bois, sans taille fixe, et on le tient verticalement pour en jouer. Chaque « Sarangi »est donc unique!

        Les cordes étaient autrefois fabriquées à partir d’intestins de chèvres ou d’autres animaux, mais de nombreux Gandharbas utilisent désormais diverses matières premières comme du câble métallique, des cordes de badminton … Ces changements ont affecté le son de l’instrument mais également la manière de chanter.Les modèles peuvent ainsi évoluer afin d’être vendus comme objets de décoration.

        D’après les Gandharbas, le« Sarangi »serait une adaptation de « l’Arbaj », sorte de luth à quatre cordes quasi disparue de nos jours.

        Le « Sarangi » est aussi fabriqué et joué en Inde et au Pakistan mais sous d’autres formes.

  • Jour 3 Kamala Bari-Katmandou OU Pokhara

    • Collecte du miel local

    • La journée commence tôt! Lever aux aurores afin d’aller collecter le miel des ruches locales, confectionnées dans des troncs d’arbres et accrochées aux terrasses, ou intégrées dans les murs des maisons.

      Miel organique et 100% naturel, dégustation sur place, les mains gluantes!!

      Cette activité, de par sa relation à la floraison, est proposée de Septembre à Octobre et de Mai à Juin.

      Nous partons ensuite vers le sommet de la colline qui domine la région, histoire de mettre à profit ce lever indu et profiter de la fraicheur pour observer le lever de soleil sur le grand Himalaya, à une cinquantaine de kilomètres à vol d’oiseau.

      Retour en passant par l’école locale, un peu avant l’ouverture des classes, histoire de rencontrer les enfants, les professeurs, et mieux comprendre la vie de ces familles, sans déranger les cours pour autant.

      Nous redescendons ‘à la maison’ voir ce qui s’y trame et où en est le petit-déjeuner…

      Après ce dernier instant de convivialité, c’est le moment de nous séparer de nos hôtes, retour vers la route et ses villes ! Tous ces moments vécus ensemble resteront pour sur gravés dans nos têtes, et c’est une partie du village, nos nouveaux amis, qui vient nous saluer. Les images se succèdent, les sourires et les nombreux fous rires, toutes ces tranches de vie que rien n’effacera ...

      Le retour se fait à pied, ça descendraide, le trajet nous prend moins de 2 à 3 heures jusqu'à « l’autoroute »!

      Si on en a le temps, on ne manquera pas de visiter au passage la ferme de vers à soie de la région OU l’atelier de production de Sarangis, les violons népalais.



      Transfert de retour

      Retour vers la ’civilisation’, bruyante, et (mal)-odorante pour un trajet qui dépendra de la suite de votre voyage:

      1. La fraîcheur des montagnes vues de Pokhara (4 heures de route)

      2. La vie sauvage de la jungle de Chitwan (3 heuresde route)

      3. La folie chamarrée de Katmandou (3 heuresde route)

Dates and Prices

Le tarif inclut

  • Séjour sur 3 jours – 2 nuitsà Kamala Bari, Dhading district, enpension complète (3 repas & boissons chaudes), en chambre double.
  • Transfertsen véhicule privé avec chauffeur:Katmandou-Kamala Bari et Benighat-Katmandou
  • L’équipe d’accompagnement (inclut leurs assurances, transports, salaires, repas et logement).
    • Guide culturel anglophone de Katmandou à Katmandou,
    • Porteur(s) pour l’Aller/Retour à Kamala Bari (maxi 24kg par porteur),
  • Activités d’apprentissage pendant le séjour au village.
  • Donation à l’ONG de développement local avec laquelle nous collaborons sur ce projet.
  • Donation pour la construction d’un four dit ‘moderne’ dans une maison nécessiteuse, par participant (vous recevez un certificat de sponsoring, sur papier lokta).

Le tarif n’inclut pas

  • Visa, assurances personnelles,
  • Pourboires (+/- 40€ par participant par semaine passée avec les staffs),
  • Repas à Katmandou et Pokhara (entre 3 et 10€/pers./repas),
  • Tout ce qui n’est pas indiqué dans « Le tarif inclut »

Les dates fixes de départ ne sont pas encore annoncées.

Merci de cliquer sur le bouton ci-dessous si vous êtes intéressés par ce voyage, et désirez de plus amples informations.


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